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Chapitre 1 : veille au soir de l’attentat

p.14 : portrait de Nina, la personne avec laquelle le narrateur a passé la dernière soirée avant l’attentat.

p.18 : « Un an plus tard, à l’hiver 2016, je passais chaque vendredi matin devant le bâtiment jaunâtre de la rue Cuvier » = retour de New York.

→ Titre du chap. : pièce de Shakespeare, La Nuit des rois

// Hamlet // chapitre incipit comme une préfiguration de la permanence des âmes des victimes / de l’intimité ou du dialogue que le narrateur-autobiographe – chroniqueur rescapé entretient avec les morts.

Chapitre 2 : matinée de l’attentat

p. 29 à 32 : Critique de Soumission de Houellebecq, qui a été publié le 7 janvier. [qui est ensuite considéré comme visionnaire par les victimes de l’attentat].

p.34- 35 : le tapis acheté à Bagdad en 1991, lors de la première guerre du Golf, « deux jours avant le premier bombardement américain »

= origine du 11 septembre 2001 = origine des conflits au proche Orient (Irak, Afghanistan, … et Syrie) = origine des attentats en France et dans tous l’Occident.

p.39 : idem « À Bagdad, les futurs tueurs religieux de Daech étaient encore ceux, laïcs, de Saddam »

p.40 : « Parmi tant de charlatans, de politiciens fourvoyés et de vilains internationaux […] nous assistions à la fin d’une histoire – celle de la décolonisation -  et au début de quelque chose d’inquiétant. Nous le vivions sans le savoir : le fond de l’air historique était encore léger, les reporters semblaient insouciants. On dit souvent que le désastre actuel a commencé avec la révolution iranienne. Dans mon cas, c’est à Bagdad que tout a commencé. Tout ce qui allait conduire, entre autres, au 7 janvier. J’y étais, mais j’en suis parti trop tôt. Le 7 janvier aussi, j’y étais, mais je me suis levé pour partir trop tard. »

p.42 : L’invité de France Inter était – tiens donc ! – M. Houellebecq […] Les tueurs se préparaient donc au moment où il parlait d’une voix faussement endormie de république et d’islam. Ils vérifiaient leurs armes tandis qu’il murmurait ses provocations en mode mineur. Dans deux heures, sa fiction serait dépassée par une excroissance du phénomène qu’elle avait imaginé. On ne contrôle jamais l’évolution des maladies qu’on diagnostique, qu’on provoque et qu’on entretient. Le monde dans lequel vivait Houellebecq avait encore plus d’imagination que celui qu’il décrivait. » + description commentée de l’entretien de Houellebecq avec Patrick Cohen pp.43 à 45

pp.255 à 262 : Visite de François Hollande, accompagné de (Martin Hirsch) et de Laurent Joffrin, directeur de Libération.

p.281 à 284 : Lettre commentée de Marie-Laure Meyer (député socialiste, victime de la tuerie de Nanterre en 2002) – Réflexion sur les causes de l’attentat et la manière de réagir à l’événement, de porter un jugement sur l’évolution politique et sociale. « Les frères Kouachi font partie des humiliés ; cela ne leur donne pourtant pas le droit de tuer. […] ils vivent dans une société qui désintègre ceux qui ne sont pas des golden boys ; […] ils n’ont pas dépassé le besoin éperdu de reconnaissance des adolescents mal dans leur peau ou des timides à forte frustration. » « Je n’ai aucun doute sur les désastres mentaux que provoquent ses permanentes injonctions contradictoires. […] Je n’ai aucune colère contre les frères K ; je sais qu’ils sont les produits de ce monde, mais je ne peux simplement pas les expliquer. Tout homme qui tue est résumé par son acte et par les morts qui restent étendus autour de moi. Mon expérience sur ce point déborde ma pensée. »

pp.378 – 379 : voir p.16

1er chap. : Maison et portrait à charge du père et de la mère (blâme)

2ème chap. : Portrait de Monica. Description de sa maison et par opposition, description du quartier le « démo »

3ème chap. : description de la décharge / la casse, cimetière de voitures qui le borde et où vont jouer les enfants. Habitude de la camionnette du marchand de glace.

4ème chap. : explosion du siphon de chantilly et de la tête du glacier. Absence de réaction des parents. Sidération du jeune frère. Mise bas de la chèvre.

5ème chap. : Naissance des chevreaux. Violence du père contre la mère. Mutisme de Gilles.

6ème chap. : décision de la narratrice de construire une machine à remonter le temps. Découverte de Marie Curie grâce à Monica.

7ème chap. : Dégradation de l’état psychique du frère. Violence conjugale. Pleurs du père. Adoption d’un chien, nommé Curie.

8ème chap. : Curry devient Skłodovska (nom de jeune fille du Curie), puis Dovka (diminutif) – Enlèvement de Dovka par un père alcoolique du quartier – Aide violente du champion pour récupérer la chienne.

10ème chap. : découverte de Gilles torturant son chinchilla (rongeur).

11ème chap. : perte de tous les espoirs de construire la machine à remonter le temps et de la croyance dans les pouvoirs magiques de Monica = perte de la naïveté, de la candeur de l’enfance

p.107 : abonnement au stand de tir = cadeau du père pour les 8 ans de Gilles

suite, voir p.14

pp.19-26-28-78-81 

allégorie de la tranchée comme le sexe d’une femme

pp.43 et 45 : allégorie de la rumeur sous les traits d’une fille de mauvaise vie

pp.43-44-59 la folie dans les tranchées

p.48 la croyance, le mysticisme : tendance de l’esprit humain, pour expliquer le malheur, à préférer des causes absurdes, qui apparaissent à ceux qui souffrent, plus crédibles que des causes rationnelles.

// citation de Quignard en exergue « Qui pense trahit. »

p.53 : éducation / croyance / tradition / religion / morale sociale : invasion de la pensée par la pensée d’autrui, par croyance interposée.

p.54 : sifflet avant l’attaque qui prévient aussi l’ennemi

→ ironie sur les chefs

pp.77-78-79-95 vengeance d’Alfa en hommage à un frère d’arme blanc, Jean-Baptiste

pp.80-81-134

déterminisme (ce qui est écrit là-haut est en retard sur ce qui est écrit ici-bas : retard de Dieu sur l’action des hommes

pp.84-107-166 duplicité, complexité du réel

→ frontière floue entre « bravoure » et « barbarie »

// citation en exergue « Je suis deux voix simultanées. L’une s’éloigne et l’autre croît. »

pp.86 à 89 mutinerie et exécution des « traîtres » à la Patrie

pp.96-97 : mysticisme

 

p.50 naissance de la République libanaise en 1943

p.66 formation militaire d’Ali Hassan et Abou Daoud en Égypte

+ rappel de la formation d’Israël en 1948 (Nakba) et de l’exode palestinien

p.164 relations internationales entre Israël / Palestiniens / Liban

p.181 à 186 liste des exécutions par le Mossad des chefs de la résistance palestinienne

p.190 répartition confessionnelle des pouvoirs au Liban

p.204 aucune responsabilité palestinienne du génocide des Juifs par les Nazis

p.206 réception d’Arafat à New York

p.214 phalangistes chrétiens extrémistes libanais, ennemis farouches des Palestiniens

p.223 pressentiment tragique de Micky

p.224 11/12/75 – début de la guerre entre les différentes factions libanaises – la bataille des grands hôtels de Beyrouth

p.230 massacre de civils musulmans libanais (présage des massacres de Sabra et Chatila en 1982)

p.246 : 204 victimes p.227 et  nouvel amour de Georgina

= p. 238 Ali Hassan

p.235 et 237 Georgina, emblème du Liban chrétien

p.252 Ougandais et Soudanais, payés en faux billets par les milices musulmanes

(suite p.9)

p.11 Désintérêt du narrateur par rapport à la nouveauté, désenchantement des rencontres < avec l’âge, a trop vu de visages

p.14 nom complet de la suspecte, Bersaglieri,  dans la mort inexpliquée du couple cité par un article de journal

p.16 : explication du titre « Ber » / ancien carnet d’adresses du narrateur

p.20 « passages secrets, dans le temps » / physique quantique ou méandres de la mémoire

p.21 : rencontre de Federica dans une salle de jeux vidéo parisienne.

p.26 : présentation / prénom de Federica mais non celui du narrateur 

p.27 réflexion sur le temps et la manière dont on le perçoit en le vivant ou a posteriori, une fois qu’on l’a vécu

→ nostalgie éprouvée, même pour les pires périodes.

p.30-31 humour du portrait du « bonhomme »

p.38 légèreté et détachement de Federica < profonde connaissance de la nature humaine

p.42 origine du nom « Dolomites »

p.54 critique du règne contemporain de la beauté

p.60 cinéma français « narratif, psychologique, un brin littéraire »

ex : Claude Sautet, Les Choses de la vie (1970) avec M. Piccoli et Romy Schneider

→ même référence p.159

p.61 Federica, à l’origine de la première tentative d’écriture valable du narrateur

p.84 conception originale, marginale, anticonformiste de Federica de l’opposition entre travail et vacances

p.88 réflexion sur la jeunesse et dénonciation du leurre de la  maturité

pp.100-101 critique de la manie des photos permanentes

pp.14-16 : récit de l’arrivée de la narratrice à Istanbul

(petite touche d’un registre plus léger)

p.17 : 1ère apparition de Hrant-Dink = nom d’une allée autour de la place Taksim / 1er « sillon »

pp.19-20 +21 : Point de vue distanciée sur la France

p.21 : présentation d’un des derniers journaux satiriques encore tolérés, le Muz, où travaille son amant.

pp.23-24 : les conséquences de l’attentat sur l’équilibre psychique de la narratrice + les violences conjugales en Turquie.

pp.25-26 : comparaison entre Charlie et Hrant-Dink > reproche implicite au monde occidental de ne pas avoir réagi aux premières atteintes à la liberté d’expression.

p.28 : 2ème « sillon », réveil des intellectuels au sujet du génocide, un an après l’assassinat de Hrant-Dink

p.31 : biographie de Hrant-Dink / 3ème « sillon » - témoignage de ses proches

p.35 : enfance de Hrant-Dink, abandonné par ses parents

p.44 : film de Fatih Akin, The Cut (2014) sur le génocide arménien, avec Tahar Rahim./ 4ème « sillon ».

p.50-51 : enfance de Hrant Dink et origine du nom Agos (métaphore du sillon de la Culture commune entre Turquie et Arménie ;  sillon d’où germera la fraternité entre les peuples, la paix ; sillon que forme le sang versé …).

p.56 : motivation de l’écriture du roman pour la narratrice.

pp.119-120 – 127 -133 – 140-141 – 147 – 179 – 187 – 191 – 200 – 210 – 222 – 232

p.237 : relation de la création de la narratrice - qualifiée de « galerie de martyrs » - à la fiction

pp.240 – 243 – 251

p.252 : référence à Wajdi Mouawad

p.258 : ironie de Hrant qui obtient pour la première fois un passeport à quarante-huit … parce qu’il est accusé d’organisation terroriste proarménienne!

p.259 : départ de la narratrice – problème de dépassement de visa.

p.262 : 2ème référence à Bashung « dans le Vercors » et à la résistance. Dernière page du livre.

 

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